Avec près de 30 % des émissions nationales, le secteur des transports, aujourd’hui très majoritairement alimenté par des ressources fossiles, est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (GES) de notre pays. Il présente donc un potentiel important de réduction de ces émissions, notamment au regard de l’objectif que la France s’est fixée de réduire de 40 % ses émissions de GES d’ici 2030 et de porter à 15% la part d’énergie renouvelable dans les transports. Les biocarburants liquides et gazeux, issus de la biomasse et incorporés dans les carburants d’origine fossile, représentent une solution efficace et immédiatement disponible pour décarboner tous les modes de transports.
Les biocarburants ont de nombreux atouts : ils participent à l’indépendance énergétique et à la réduction des importations d’énergies fossiles, ils permettent de diminuer les émissions de GES, et favorisent la création ou le maintien d’activités agricoles et industrielles.
La réglementation européenne définit les biocarburants conventionnels et les biocarburants avancés. Les biocarburants conventionnels, qui représentent aujourd’hui la principale énergie renouvelable incorporée dans les transports. Ils sont produits à partir de cultures agricoles (jusqu’à un plafond de 7 %) et répondent à des standards stricts de durabilité pour la préservation des sols et de la biodiversité. Une certification obligatoire est en place pour s’assurer que ces critères sont remplis. La production de bioéthanol ou de biodiesel fournit également des co-produits riches en protéines végétales ou des pulpes riches en cellulose, de haute valeur pour l’alimentation animale, permettant ainsi d’éviter l’importation de tourteaux de soja. Les biocarburants avancés désignent quant à eux les carburants liquides ou gazeux issus de résidus agricoles et forestiers ou de déchets industriels issus de la biomasse. La production de biocarburants avancés est à soutenir car elle participe au développement de l’économie circulaire et permet de réduire significativement les émissions de GES par rapport aux carburants fossiles.
Palmarès
35 TWh
Consommation finale brute d’énergies renouvelables dans le secteur des transports en 2021
32,9 TWh
Consommation finale de biocarburants en 2021
soit 7,9% de la consommation finale du secteur des transports
30 000 emplois
directs et indirects en 2020
Pour continuer l’entraînement
Présidente du club
Catherine RIVIERE
IFPEN
Coach
Maxime VION SAINT-SUPERY
Chargé de mission Bioénergies
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