Energies renouvelables : façonner le destin énergétique de l’Europe

A l’approche des élections européennes, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) publie, sous la forme d’un livret de propositions, sa ‹‹ feuille de route pour une Europe décarbonée ››. L’objectif de cette publication est de faire avancer un certain nombre de mesures qui peuvent être intégrées dans la législation européenne, mais aussi d’interpeller les candidats sur le sujet de la transition énergétique.

Livret de propositions - Élections européennes 2024

Au-delà de l’histoire commune du continent, l’Europe est une puissance économique intégrée, confrontée à la concurrence de la Chine ou des États-Unis, où l’accès à l’énergie est un enjeu crucial en termes de compétitivité comme de souveraineté. Dans le respect des prérogatives de chaque État membre, c’est une véritable Union européenne de l’énergie qui doit se construire à travers une politique ambitieuse et exemplaire – et les énergies renouvelables constituent un pilier central de cette politique. C’est d’ailleurs le sens de l’objectif de 45 % d’énergies renouvelables dans l’Union européenne d’ici à 2030, et celui qui est en cours de définition pour 2040.

A travers ce document intitulé « Energies renouvelables : façonner le destin énergétique de l’Europe », le SER appelle les candidats qui se présentent aux prochaines élections européennes à intégrer dans leur programme des actions permettant à l’Europe et à la France d’être plus souveraines sur le plan énergétique, en accélérant notre sortie des énergies fossiles pour redevenir une terre d’innovation, et plus souveraines sur le plan industriel.

Au total, 23 propositions sont à retrouver dans ce livret qui s’articule autour de la complémentarité intrinsèque des filières renouvelables – électriques et non électriques – qui constituent l’ossature de notre futur système énergétique.

 

‹‹ Face à l’urgence climatique, et comme nous y engage l’accord de Paris, nous avons le devoir de conduire une transition énergétique permettant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cette transition aura également pour bénéfice, en nous débarrassant progressivement des énergies fossiles, de nous libérer d’une dépendance géopolitique dont nous avons tous pu mesurer le coût. Cette problématique s’appliquant à l’ensemble de l’Union européenne, la transition énergétique ne pourra se faire sans une Europe de l’énergie forte ››, déclare Jules NYSSEN, Président du SER.