Le Premier ministre, Jean CASTEX, la ministre de la Transition écologique, Barbara POMPILI, et la ministre déléguée chargé de l’Industrie, Agnès PANNIER-RUNACHER, se sont rendus ce jour sur le chantier du parc éolien en mer de Saint-Nazaire. A cette occasion, le Premier ministre a rappelé le rôle fondamental que devront jouer les énergies renouvelables électriques afin que la France puisse continuer à bénéficier dans les prochaines années d’une électricité décarbonée. Dans ce contexte, il a annoncé le lancement d’un appel d’offres pour la construction d’un nouveau parc éolien en mer en Normandie, et confirmé le développement de 25 GW de nouvelles capacités de production renouvelables, conformément à la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
Ces annonces interviennent alors que la filière de l’éolien en mer poursuit avec vigueur sa structuration industrielle sur le territoire français. Alors que la construction des premiers parcs éoliens en mer s’est accompagnée de l’implantation de plusieurs usines de production de composants (pales, nacelles, rotors, etc), la dynamique de création d’emplois est forte : près de 1800 emplois ont ainsi été créés grâce aux énergies marines renouvelables l’année dernière. Le lancement d’un nouvel appel d’offres en Normandie vient conforter cette dynamique.
Le Premier ministre a par ailleurs annoncé le lancement d’un nouveau programme de recherche consacré aux environnements marins, ainsi que la mise en place d’un Observatoire national de l’éolien en mer qui donnera accès à l’ensemble des données relatives à l’impact des parcs éoliens en mer sur la biodiversité et les ressources halieutiques.
Enfin, le chef du Gouvernement a rappelé que la stratégie de décarbonation en France devra faire une large place au développement du solaire photovoltaïque, en parallèle d’une poursuite du développement de l’éolien terrestre et d’une maximisation du potentiel de développement de l’hydroélectricité.
‹‹ L’éolien en mer, c’est bien sûr de l’électricité renouvelable et peu chère, mais c’est aussi des usines et des emplois sur notre territoire. Le lancement d’un nouvel appel d’offre en Normandie permet de renforcer la visibilité pour cette filière industrielle, mais nous devons dès à présent préparer la suite en clarifiant les objectifs pour 2024 et les années suivantes ›› a conclu M. BAL.